• Heyllooo'w voici un article sur les traditions carmarguaises !

    Bonne lecture !

      

    Equitation Carmarguaise

      

      

      

    L'équitation camargue est une équitation née du travail face au taureau , pour lequel le gardian, équivalent français des cow-boys américains, a besoin d'un "partenaire" à l'écoute, maniable, réactif, sachant se comporter face au taureau, et endurant. Comme dans toute équitation de travail, le dressage occupe donc une place importante dans l'équitation camargue. Il existe 7 épreuves :

    • la reprise de travail
    • le parcours de pays
    • l'épreuve de maniabilité
    • le slalom parallèle
    • le jeu de la liberté
    • l'épreuve de tri technique
    • l'épreuve de tri chronométré

    Cette équitation requiert un matériel spécifique

      le filet comprenant frontal, sous-gorge et muserolle reliée directement aux montants du filet. Elle est équipée en plus pour les jeunes chevaux d'un caveçon.
    la selle elle doit répondre aux exigences du travail face au bétail, c'est-à-dire allier confort et sécurité, ainsi son pommeau et son troussequin, permettent au gardian d'être "calé" dans sa selle, notamment lors des brusques changements de direction. Elle est toujours équipée d'une croupière. Fabriquée sur mesure, elle nécessite une centaine d'heures de travail  
    les étriers fermés, ils empêchent le pied de rester coincé.
    le covertoun tapis de selle à carreaux.
    le seden corde tressée en crins de jument.
    la martingale réglée de façon à ce que la tête du cheval ne puisse pas venir heurter celle du cavalier lors du travail face au taureau, elle permet aussi d'empêcher la selle de reculer.
     
     

    L'équitation camargue c'est aussi des traditions:

      

    la ferrade: marquage au fer de l'élevage des jeunes produits de la manade (taureaux,chevaux).
    l'encierro: lâché de taureaux dans les rues des villages, où les villageois tentent d'attraper les taureaux et de faire des "rasets".
    l'abrivado: entourés des gardians à cheval, les taureaux sont menés des prés aux arènes, il s'agit aussi aujourd'hui d'un jeu entre gardians et villageois où ces derniers tentent de faire échapper les taureaux.
    le bandido: à l'inverse de l'abrivado, il consiste pour les gardians à repousser, après les courses, les taureaux vers les prés.

    L'équitation camargue c'est enfin des jeux:

      

    le jeu de l'orange: lancés au galop, les gardians doivent à tour de rôle saisir les oranges tendues par 4 à 6 arlésiennes placées autour de la piste, pour ensuite les lancer dans la foule.
    le jeu de de la bague: lancé au galop et muni d'une lance (ou "aiguillette"), le cavalier doit essayer d'enfiler 1 anneau d'un diamètre de 5cm fixé à une potence. Chaque gardian passe 3 fois, celui sui est parvenu à saisir le plus de fois la bague est déclaré vainqueur. En cas d'égalité, les ex-aequo rejouent jusqu'à ce u'il n'y ait qu'un seul vainqueur.
    le jeu du brassard: ( aussi appelé jeu du ruban, de la cocarde ou des écharpes) Il s'agit d'un "match" entre 2 équipes dont les membres portent au bras droit un brassard de la couleur de leur équipe. Les cavaliers s'affrontent deux par deux pour retirer le brassard de l'autre.L'équipe qui a attrapé le plus grand nombre de brassards a gagné.
    le jeu du bouquet: ce jeu est pratiqué par un nombre impair de joueurs. Chaque cavalier doit à tour de rôle tenter de conserver un bouquet qui lui aura été confié par une arlésienne tout en étant poursuivis par 2 ou 3 autres gardians.

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    1 commentaire
  • Hey,et oui, c'est bientôt l'anniversaire des 1an de mon blog et oui déjà !

      

    Chasse à Cour...

      

     

    C’est une méthode de chasse pratiquée par des personnes à cheval (les veneurs) aidées par une meute de chiens dressés et spécialisés dans la poursuite d'une espèce particulière.

    L’animal (cerf, chevreuil, sanglier, renard, lièvre...) est pousuivi pendant des heures jusqu’à épuisement total. C’est alors le moment culminant : “l’hallali”.

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    Lorsque la victime est “aux abois”, totalement encerclée, blessée par les morsures et déjà à demi-morte de fatigue et d’effroi, l’un des chasseurs met fin à son martyre en l’achevant à l’aide d’une dague ou d’un fusil (le cerf est parfois noyé dans la vase d’un étang).
    Le lièvre et le chevreuil sont parfois déchirés vivants par les chiens.

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    6 commentaires


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